Enquête UFC sur la contamination de l'eau aux PFAS
25 Janvier 2025 | Par Cieléo | Actualités Filtration de l'eau
La question de la qualité de l’eau du robinet revient sur le devant de la scène avec la récente enquête de l’UFC-Que Choisir sur la présence de PFAS (per- et polyfluoroalkylées), souvent qualifiés de « polluants éternels ». Les résultats, publiés le 23 janvier 2025, révèlent qu’on retrouve ces substances dans la majorité des échantillons prélevés en France, et ce même si les teneurs mesurées sont souvent inférieures au seuil réglementaire retenu pour l’instant. Plus inquiétant encore, la très grande stabilité chimique des PFAS fait qu’ils s’accumulent dans l’environnement et qu’ils sont de plus en plus difficiles à éliminer. Face à ces incertitudes sanitaires, il existe heureusement des moyens de se prémunir chez soi : les systèmes de filtration de l’eau, et en particulier les osmoseurs, qui s’avèrent être la solution la plus efficace, notamment contre le TFA (acide trifluoroacétique), un polluant que seule l’osmose inverse parvient à éliminer.
Les PFAS, des « polluants éternels » omniprésents dans l’eau du robinet
Les PFAS regroupent des milliers de composés, dont certains sont déjà interdits ou très réglementés (comme le PFOS, le PFOA ou le PFHxS). Malgré cela, l’UFC-Que Choisir a démontré qu’on les retrouve encore dans l’eau potable de nombreuses communes de France : lorsque l’on cherche ces polluants, on les trouve ! La réglementation, en évolution constante, fixe pour l’instant un seuil à 100 ng/l, au-delà duquel l’eau de boisson sera considérée comme non conforme à partir de 2026.
Mais pourquoi un tel seuil ? Et surtout, est-il assez protecteur ? Certains pays ont déjà adopté des limites beaucoup plus strictes, comme les États-Unis ou le Danemark, qui considèrent que pour certaines substances (PFOA, PFOS, PFNA, PFHxS), même une trace peut être problématique. Or, on sait que ces substances s’accumulent potentiellement dans l’organisme et que leur toxicité est suspectée dans plusieurs maladies (cancers, troubles thyroïdiens, hypertension, etc.).
Le TFA, un polluant discret, mais tenace
Parmi les PFAS, il en est un qui suscite de plus en plus d’attention : le TFA (acide trifluoroacétique). Issu de diverses réactions chimiques, le TFA se retrouve dans les nappes phréatiques et, par ricochet, dans l’eau du robinet. Sa structure chimique rend son élimination particulièrement complexe. Très soluble et extrêmement stable, il résiste à la plupart des traitements habituels.
Ainsi, si vous souhaitez vous protéger spécifiquement de cette substance (en plus des autres PFAS), il est essentiel de choisir une technologie de filtration adaptée. Seule l’osmose inverse (via un osmoseur) est capable de retenir efficacement le TFA, grâce à sa membrane ultra-fine qui bloque les polluants de très petite taille.
Se protéger efficacement : quels systèmes de filtration choisir ?
Il existe différentes approches pour améliorer la qualité de son eau du robinet et limiter son exposition aux polluants comme les PFAS :
- Les carafes filtrantes
Ces solutions sont pratiques et peu onéreuses à l’achat. Les carafes filtrantes une réduction de certains polluants (chlore, goût, odeurs, métaux lourds) et de microparticules. Toutefois, leur efficacité sur les PFAS est limitée, et elles ne filtrent pas le TFA. - Les filtres à eau à charbon actif
Les systèmes dotés d’une cartouche de charbon actif sous forme de bloc, dont la finesse de filtration est idéalement inférieure à 1 micron, réduisent un plus grand nombre de polluants et se montrent très efficaces contre les PFAS ; leur action demeure toutefois incomplète, car ils ne retiennent pas le TFA. - Les osmoseurs domestiques (osmose inverse)
L’osmoseur offre, à ce jour, la technologie de filtration la plus complète pour l’eau potable. Le principe de l'osmose inverse : l’eau est forcée de traverser une membrane dont les pores sont si fins qu’ils arrêtent la quasi-totalité des molécules indésirables, y compris les PFAS et le TFA. - Avantage clé : c’est actuellement la seule solution éprouvée pour réduire significativement le TFA dans l’eau.
- Points à prendre en compte : un léger rejet d’eau concentrée en polluants, et un entretien régulier (changement des filtres et de la membrane).
Pourquoi opter pour l’osmose inverse face à la contamination aux PFAS ?
- Performance inégalée : la membrane d’osmose agit comme un véritable « mur » pour les polluants. Les molécules d’eau passent, tandis que la quasi-totalité des contaminants sont bloqués.
- Protection globale : outre les PFAS, l’osmoseur retient les pesticides, les bactéries, certains virus, les métaux lourds, les résidus médicamenteux, etc.
- Solution pérenne : face à l’évolution possible des normes et à la multiplication des substances préoccupantes (dont de nouveaux PFAS ou le TFA), un osmoseur vous garantit un niveau de sécurité élevé, même si la réglementation devient plus stricte.
Les bonnes pratiques pour limiter son exposition
Au-delà de l’installation d’un dispositif de filtration adapté, quelques gestes simples permettent de réduire son exposition aux PFAS et autres polluants :
- Choisir le filtre adéquat pour la qualité de son eau
En fonction des contaminants identifiés, de leur concentration et des contraintes de votre installation, optez pour un système qui répondra au mieux à vos besoins. - Entretenir et renouveler ses filtres
Un filtre saturé n’est plus efficace. Respectez les fréquences de remplacement des consommables (cartouches, membrane d’osmose, etc.) indiquées par le fabricant. - Éviter la surconsommation de produits contenant des PFAS
Les PFAS se trouvent dans certains textiles (vêtements imperméables, tapis traités anti-taches), ustensiles de cuisine (poêles antiadhésives anciennes), emballages alimentaires résistants aux graisses, etc. Réduire l’usage de ces produits contribue à freiner la dispersion de ces polluants dans l’environnement… et donc dans notre eau. - S’informer régulièrement
Suivez les études et recommandations officielles (UFC-Que Choisir, Générations Futures, Anses, etc.), car la réglementation évolue rapidement. Mieux vaut connaître l’état local de la qualité de l’eau afin de prendre les mesures adaptées.
L’enquête de l’UFC-Que Choisir apporte une nouvelle preuve de la contamination généralisée de l’eau potable par les PFAS. Malgré des niveaux encore inférieurs à la limite réglementaire française, la question de la pertinence de ce seuil se pose, et l’on sait que certaines formes de PFAS (dont le TFA) nécessitent une attention toute particulière.
Pour protéger votre foyer et réduire au maximum l’exposition à ces « polluants éternels », la filtration avec une cartouche de charbon actif ou encore mieux, l’osmose inverse représentent des solutions efficaces. En attendant que les normes évoluent, s’équiper d’un système adapté est un investissement sur le long terme qui vous assure une eau plus pure et plus sûre au quotidien. N’hésitez pas à consulter nos produits et à nous contacter pour toute question !
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