Vendée Globe : quelle eau à bord des bateaux ?

L’eau douce est vitale à bord pour traverser les océans, alors on a envie d’en savoir un peu plus sur les habitudes de vie de ceux qui prennent la mer et plus précisément sur l’utilisation de l’eau. Quelle eau consomment les skippers tout au long du Vendée Globe et d’où vient cette eau ?

En prévision des rudes mois de traversée sans escale, il est prévu dans les provisions un stock d’eau potable de secours (eau de très bonne qualité et filtrée). La quantité d’eau douce embarquée est limitée, car il n’est pas envisageable d’avoir une réserve d’eau pour toute la durée de la course. Trop lourd ! Le skipper dispose donc d’eau douce en faible quantité et doit s’approvisionner lui-même grâce à un dessalinisateur d’eau de mer. La matière première ne manque pas ! Le principe est simple : l’eau de mer est poussée au travers d’un filtre qui est perméable aux molécules d’eau et retient le sel et tous les éléments indésirables. Le filtrage de l’eau permet d’assurer ainsi la production d’eau douce pour la boisson, la cuisine (réhydratation des aliments, cuisson…), l’entretien (vaisselle, lessive…) et l’hygiène (rinçage, douche…). Par ailleurs, cela n’exclut pas l’utilisation de l’eau de pluie.

En pleine mer, l’eau douce est précieuse. Economiser l’eau devient une seconde nature ! Qu’en est-il des solutions anti-gaspillage d’eau sur la terre ferme ?

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